CORRESPONDANCE ADRESSEE A UN PRISONNIER DE GUERRE
Le Blockhaus du Haut-Bois, également appelé le Grand Bunker, géographiquement au nord de l'aéroport. Du type "Anton" L 479, il a été construit fin 1943 par des entreprises locales réquisitionnées; ouvert début 1944 il était le poste de commandement et de contrôle de la Flak,(la D.C.A allemande). Il est d'une taille imposante : 28 mètres de long, 15 mètres de large et 8,40 mètres de hauteur. L'estimation en matériel pour sa construction est de 2 500 m3 de béton et 138 000 kg d'armatures métalliques .
Fermé depuis les années 70, il est désormais au centre d'une zone d'habitation, le choix a été fait de le laisser en l'état, son toit étant transformé en espace vert IL se situe face à l'arrêt bus "Collège Jean MOULIN" Mail Léon BLUMM derrière "la Résidence du Mail" rue CLAUDE NOUGARO
Aujourd'hui le blockhaus situé dans Saint-Jacques ville est noyé dans les immeubles et caché par un mur végétal
Jusqu'en 1939 le château était habité par les anglais A partir du 18 juin 1940 il est occupé par les nazis En août le 3 août 1944 avant de partir les allemands brûlent tout le château il ne restera que la chapelle et le pigeonnier D'après un témoin de l'époque Hitler y aurait passé quelques jours et avait l'habitude de manger dans un restaurant proche construit de briques rouges
Le château de la Prévalaye
Le château apparaît, sur le cadastre de 1842 comme plusieurs manoirs rennais, L´accès ce fait par l´est au milieu d´une large demi-lune qui débouche dans une large avant-cour. On n’accède pas directement l´accès à la cour du manoir ; une deuxième douve, formant saut-de-loup va de la chapelle au colombier. L´entrée se fait sur la gauche par la basse-cour appelée aussi cour des communs.
Les gravures du 19e siècle représentent un édifice apparemment inachevé ou achevé à une date postérieure. Il est possible que la tour d´escalier réalisée devait recevoir son pendant au nord, à l´extrémité de l´aile principale. Les modèles du genre, sont fréquents au commencement du 16e siècle en particulier dans le Val de Loire : l´important château de GOULAINE, construit près de Nantes vers 1500 présente deux tours quasi identiques en vis à vis. Le projet resté en suspens à la Prévalaye fut hâtivement bâclé au cours du 17e siècle. Les dessins et les lithographies du 19e siècle représentent ainsi le corps principal, à droite de la tour d´escalier l´étage est bas et mal proportionné et le toit anormalement dépourvu de toute lucarne de pierre digne d´une telle demeure. L´ajout d´un appentis en pan de bois masquant en partie la base de la tour contre le côté nord, bien visible sur les dessins du 19e siècle est un élément supplémentaire qui va dans le sens de cette interprétation.
En 1735 un bail sur les jardins du château à « honorable personne Noël Denys jardinier de profession », permet avec l´appui des plans cadastraux anciens de comprendre l´environnement immédiat du château. L´aile basse sépare la cour verte de la basse cour, au sud le pressoir et, à son extrémité « du côté de la chapelle », des étables pour les vaches. Un autre bâtiment occupe la moitié EST du mur de la même basse-cour sert de logement pour les cochons. A l´opposé, vers l´OUEST à l´entrée du jardin se trouve la maison du jardinier et son petit jardin, laquelle,
Le jardin lui-même selon les termes des baux du 18e siècle devait présenter un dessin assez élaboré avec parterres et haies de « charmiers » (charmilles) dont certaines étaient « taillés en arcades ». Une glacière creusée dans une butte de terre à l´angle sud-est de l´enclos taluté et cerné de douves, donne l´idée d´un certain luxe.
LE CHATEAU DE LA PREVALAYE
Panneau de renseignements de la guéritede l'aéroport de saint jacques
Guérite de l'aéroport de saint jacques Vue de coté une meurtrière
Guérite de l'aéroport de saint jacques l'intérieur ayant une forme d'escargot Une grille ferme l'ouvrage
Guérite de la Maltière avec un panneau de renseignements reproduits ci-dessous
Guérite de la Maltière se situe du coté gauche à l'entrée
Guérite de la Maltière système de fermeture cassé porte ouverte
cette guérite individuelle de protection d’un poids de 5 tonnes provient de la plaine de Baud à Rennes. Vouée à la destruction, elle a été placée en ce lieu de mémoire pour rappeler aux promeneurs que nous sommes sur un site important de l’occupation allemande
D’un côté la Butte des Fusillés de la Maltière où 117 résistants furent passés par les armes entre le 17 septembre 1940 et le 19 juillet 1944. Cette butte était alors située sur des terrains militaires et servait aux exercices de tir des soldats. Les terrains furent réquisitionnés par les Nazis dès leur arrivée à Rennes le 18 juin 1940.
De l’autre côté du chemin, se trouvent les terrains dépendant autrefois du château de la Prévalaye, où les Allemands avaient installé un véritable camp avec un hôpital militaire. Fin 1943, non loin d’ici, une voie ferrée fut mise en place par les allemands. Dés le début 1944 cette voie reliait la ligne Rennes-Redon (allant vers le sud) à celle de Rennes-Brest (venant de l’ouest rue de Lorient) Cette voie qui a été entièrement détruite après la guerre desservait toute cette zone occupée par les Nazis. C’est par cette ligne prés du château, qu’est parti, dans la nuit du 3 au 4 août 1944, un dernier convoi de Français envoyés en déportation alors que les alliés étaient aux portes de Rennes depuis trois jours et ceci quelques heures avant la libération de la ville. Avant de s’enfuir le 4 août 1944, les officiers nazis qui occupaient de château de la Prévalaye l’incendièrent avec toutes leurs archives (Il ne reste que la chapelle et le colombier) La voie ferrée qui se trouve en ce lieu n’existait pas pendant la guerre. C’est le prolongement d’une voie militaire mise en place vers 1975 pour approvisionner la zone industrielle de la Haie-des-Cognets.
ces guérites ont été fabriquées par des entreprises françaises choisies par adjudication . Dans la région plusieurs ‘entres elles l’ont été par une entreprise de DOL DE BRETAGNE en 1943. Si certaines étaient placées le long des voies ferrées dans des endroits stratégiques comme près des postes d’aiguillage ou aux passages à niveau, d’autres étaient situées à l’entrée d’un village, autour de l’aéroport ou autres concentration de soldats allemands
Elles servaient d’abris individuels de protection pour la sentinelle militaire ou civile qui était chargée de la surveillance d’un site. Elles étaient fabriquées en béton armé car devaient pouvoir résister aux attaques par voie terrestre ou aérienne.
celle-ci est ronde avec une porte blindée, d’autres sont en forme de coquille d’escargot comme celle qui se trouve sur l’ancienne route de REDON, près du chemin des LANDRIAUX dans la zone d’activité d’Airlande.
LA GUERITE DE LA MALTIERE